HISTOIRE
Un peu d'histoire
SAINT-HILAIRE-SAINT-MESMIN est situé à 7 Kms au sud-ouest d’Orléans, près du confluent du Loiret et de la Loire. La commune fait partie depuis 1999 des 22 communes qui composent la Métropole Orléanaise.
La commune occupe un territoire de 1 412 hectares.
Le relief est très peu accusé, il présente deux légères dépressions une au nord-est aux Vaslins et l’autre au nord-est au hameau de Fleury. Les principaux hameaux sont Fleury, Villeneuve et les Muids.
Une ville Gallo-Romaine
SAINT-HILAIRE-SAINT-MESMIN possède le privilège d’être placé sous la protection de deux Saints Hommes : Hilaire et Mesmin. Le premier, évêque de Poitiers au IVème siècle, le second vertueux moine et Supérieur de l’Abbaye de Micy, de nos jours située sur les terres de la commune de Saint-Pryvé-Saint-Mesmin. C’est donc grâce à la présence des cet établissement religieux, situé entre la Loire et le Loiret, fondé pour y accueillir les candidats à la vie érémitique, que commence à s’amorcer un peuplement agricole le long de la rivière, qui donne naissance beaucoup plus tard, à une forme de vie collective autour de l’église.
Environ 3200 habitants aujourd’hui, contre un millier au début du siècle pour 1 412 hectares : on respire aisément dans cette commune résidentielle, étendue surtout en direction du Sud, où elle affleure la forêt. S’établit alors un lien entre Val de Loire et Sologne, au cœur d’une configuration où subsistent encore d’importants espaces naturels.
A mi chemin, durant la semaine, entre la ville dortoir avec ses pavillons individuels dont une majorité d’occupants travaillent au dehors, et du village, lieu de vie des autres, SAINT-HILAIRE préserve pourtant suffisamment d’activités pour maintenir et affirmer cet équilibre qui constitue une partie de son attrait. Un aspect auquel la mise en valeur discrète d’un patrimoine ancien et historique n’est pas étranger. La rue de Bertrand a été baptisée en 1966 rue de Verdun pour le 50ème anniversaire de la bataille de Verdun au XVIIIème siècle, mais lors des premiers siècles, la voie gallo romaine d’Orléans à Tours passait par là. Une des raisons sans doute pour laquelle l’église semble isolée du centre. Lequel s’est déplacé lors de la construction de la route nationale, il y a un siècle et demi.
L’église blanche avec ses vielles pierres nettoyées et son clocher remarquable d’élégance et de finesse a pourtant subi bien des transformations, dont la flèche du clocher au XVIème siècle, mais l’ensemble a pu rester homogène et le potentiel intact.
Elle constitue avec le Château de la Pie une des richesses de l’héritage Saint-Hilairois.
Le Château de la Pie : Cette belle et grande demeure qui domine le ruisseau de la Pie (également appelé l’Archer) achetée en 1975 par la commune pour devenir mairie, a été occupé en 1895 par le carrossier Orléanais Henri DELAUGERE. Félix, son fils, s’associa avec le Sieur CLAYETTE pour fonder la seule marque d’automobile n’ayant jamais existée dans le loiret. La firme DELAUGERE- CLAYETTE fut rachetée par PANHARD en 1926, après avoir lancé sur le marché divers modèle, dont une voiture de pompiers encore visible à Saint Hilaire.
Saint-Hilaire et son agriculture
Jadis peuplé de vignerons et d’agriculteurs, Saint-Hilaire produit aujourd’hui des pommes, des poires, des cerises.
Aujourd’hui, nous comptons à Saint Hilaire une dizaine d’arboriculteurs qui emploient de 100 à 200 saisonniers, pour la cueillette des cerises, des pommes et des poires.
blason communal de saint-hilaire-saint-mesmin
Le blason communal, représenté ci-contre, a été réalisé et proposé au Conseil municipal par un Hilairois en 1987.
Dans sa représentation minimaliste, il rappelle sans ambiguïté la commune au travers du pont de Saint-Nicolas, caractérisé par une colonne en son milieu, des crosses d’évêque pour Saint-Hilaire et d’abbé pour Saint-Mesmin et des fonds bleu pour le Loiret et vert pour l’écrin de verdure.
Dans sa représentation complète, le blason est surmonté d’un couronne murale, indiquant qu’il s’agit d’une commune, et est encadré par un cep de vigne et un rameau de cerisiers symbolisant l’arboriculture d’hier et d’aujourd’hui.
Après avoir été adopté en Conseil municipal à la majorité des voix avec un seul vote contre, il a été enregistré par le Conseil français d’héraldique en 1988 et figure depuis dans l’Armorial du XXème siècle sous une forme légèrement aménagée.
Le blason, tel qu’adopté par le Conseil municipal, n’a jamais été remis en cause et reste l’emblème du village utilisé notamment par la ville pour les actions à caractère symbolique.